Bois-Mort publié en 1934 inaugure ce que l'on nomme communément le Cycle des Alérac. Le roman se déroule dans une atmosphère d'arrière automne, de terre mouillée, de vent froid, mais tout y prend on ne sait quoi de plus attachant, de plus présent, voire de féérique. Avec un rare talent, Monique Saint-Hélier puise dans la sève de ses souvenirs de son enfance à La Chaux-de-Fonds, les éléments constitutifs d'un ensemble romanesque où la sensorialité n'a d'égal que sa spiritualité.
Chaque livre de cette tétralogie peut se lire séparément bien qu'on y retrouve les mêmes personnages et la même toile de fond.