Entre 1920 et 2003, l'agglomération bordelaise s'ouvre aux courants novateurs de l'architecture moderne. Une école d'architecture dynamique permet l'épanouissement de personnalités originales qui peuvent affronter les grands noms de la scène internationale tandis que des municipalités éclairées suscitent des projets audacieux tant sur le plan architectural que dans le domaine de l'urbanisme. De la Bourse du travail (Jacques d'Welles) à la maison Latapie (Lacaton et Vassal), de la cité Frugès (Le Corbusier) au palais de justice (Richard Rogers) du quartier Mériadeck à la ZAC Bastide, du tramway réinventé au fleuve retrouvé, les oeuvres et les projets témoignent de la vitalité d'une métropole en mutation secouant enfin la tradition pour conquérir sa place dans la modernité.
Premier ouvrage de synthèse sur cette période, ce livre, enrichi d'une iconographe abondante, s'organise en trois parties qui suivent les étapes de la mutation urbaine : l'entre-deux-guerres entre nostalgie et modernité ; les Trente Glorieuses déployant la ville vers la périphérie ; le dernier quart du siècle et le retour à l'urbain.
Cet ouvrage fait suite à Bordeaux, le temps de l'histoire, architecture et urbanisme au XIXe siècle (1800-1914) des mêmes auteurs, paru en 1999, ainsi qu'à Bordeaux à l'âge classique écrit par Christian Taillard, paru en 1997, tous deux aux éditions Mollat. Ces trois ouvrages nous donnent une vue d'ensemble de l'architecture bordelaise, du XVIIIe siècle à nos jours.