«Doina Ioanid est inimitable. Elle utilise des mots
quotidiens et elle y fait tout à coup briller, au milieu de
leur troupe, un mot superbe et rare. Ou bien elle évoque la
crasse, la vieillesse, la pourriture, avec des accents d'une
innocence renversante. Il faut s'y faire. La poésie de Doina
Ioanid s'attrape comme un virus, quand on l'a simplement
parcourue, on y revient, quand on l'a lue vraiment, on sait
qu'on ne l'oubliera pas.»
Marie Etienne, La Quinzaine Littéraire
«La poésie de Doina Ioanid se compose exclusivement
de poèmes en prose de deux à vingt-cinq lignes, sans titres,
à la syntaxe très fortement narrative, mais au service d'une
rédaction presque toujours délirante, où le surréalisme
semble connaître une nouvelle jeunesse. La récurrence de
personnages de sa famille invite à lire ces textes comme les
fragments d'une autobiographie fantastique, moments de
la vie d'un "moi" menacé de toutes parts, en proie à des
cauchemars inquiétants.»
Jean-Yves Masson, Le Magazine Littéraire
Je sais seulement déchiffrer les images disséminées
qui apparaissent sur tes bras et les ébauches de roman
inscrites dans mes paumes.
D. I.