Bruissements de plume
Bruissements de plume tient du carnet de voyage. D'un carnet de voyage sans voyageur. L'auteur se retire, laissant place à des scènes prises sur le vif qui fixent des faits, des gens, d'ici ou d'ailleurs. La grande particularité du recueil est de frotter le haïku sur des zones du globe où ce petit poème n'avait jamais accosté et d'utiliser des mots étrangers qui libèrent leur musique. Et l'on |e souvient, en fermant le livre, d'une femme voûtée sur le flanc de l'Atlas, d'un ver qui admire la lune, de quelques grains de beauté sur une plage de peau...
Extrait de la postface de Monique Leroux Serres