Caverne
« Pour moi, le plus important, ma priorité, c'est ma poésie. Le travail sur la langue. Cette quête de sens, de quintessence. D'un langage qui tient autrement au réel.
Il faut écrire de la poésie, écrire vraiment sans se demander pourquoi, parce que c'est comme ça. Pourquoi pas ?
Toute littérature est tentative de se maintenir en équilibre.
Caverne s'inscrit dans une démarche formelle visant à nourrir, perpétuer cette quête, dans le courant d'une parole libre, douce-amère, qui se déploie à la manière d'une chanson, d'un geste, histoire de prendre corps, s'arracher, se renouveler au-delà de son orbite.
Mais par-dessus tout, Caverne est une descente dans mes zones existentielles les plus reculées.
Comme Caverne, Cadavres est un poème intime, un retour sur les lieux de l'enfance, de l'intérieur. Il s'adresse à l'insaisissable du monde, aux cadavres. Il s'agit ici d'animer la prégnance de la poésie contre l'oubli, le faux-semblant, pour mieux se rapprocher de l'inconnu... »
Makenzy Orcel
« tu t'es toujours regardé t'éloigner sans te retenir qu'est-ce qu'on dit au jour qui s'effondre qui s'effrite