À genoux devant la cheminée,
Nayra enfournait l'un après l'autre ses macarons.
Je ne l'avais pas vue manger avec autant de plaisir
depuis que sa maman nous avait quittés.
Tout d'un coup, Marina s'est arrêtée net de manger
et a couru vers la porte pour voir passer Maurice.
Mais son amoureux n'était pas seul...
Marina a alors éclaté en sanglots, Nayra l'a consolée.
Et moi, j'ai regardé mes deux amies :
Marina pleurant pour une amourette,
Nayra qui tente de surmonter sa peine,
et j'ai pensé à la phrase du vieux Milo :
«C'est la vie, mes chéris !»