Le premier tome analysait les phénomènes d'épuisement professionnel dans les professions sociales et les professions de santé en interrogeant les effets de domination et d'emprise.
Dans notre société duale, où la violence fait des retours spectaculaires, l'individu est soumis à de telles pressions qu'il «craque». Cette rupture peut prendre des formes aussi diverses que le passage à l'acte violent, l'utilisation massive de psychotropes ou l'usure professionnelle. L'hypothèse de ce second volume est que le changement a un effet mobilisateur (dimension collective, action, utopie...) qui peut réguler le stress, l'usure, l'épuisement.
Reste à savoir ce qui le conditionne et quels en sont les freins. Cet ouvrage propose trois pistes pour essayer de changer l'ordre des choses : la connaissance de soi, la connaissance de l'autre et une élucidation des rapports de force qui structurent toute institution.
Changer suppose de construire des situations où un possible émerge là où tout semblait impossible.
Si, ne rien faire, nous conduit à des états déprimés, peut-être devons-nous accepter «le risque permanent d'un engagement», tel est le fil conducteur de cette réflexion.