«La problématique environnementale ne doit pas et ne peut pas se régler au détriment des personnes. C'est bien dans le rapport personne/société/nature que s'est creusée la faille dans laquelle s'abîme toute éthique envers la nature, envers la qualité de la vie, envers même l'idée d'humanité.
Or, cet être-au-monde dans lequel se tissent les rapports aux autres et aux choses ne se réduit pas à une sphère de concepts, d'abstractions savantes et d'idées intellectuelles. Cet être-au-monde est surtout sensible, émotionnel, peuplé de connivences et de sympathies, d'angoisses et d'antipathies, qui nous font participer à la vie en mettant du sens sur les choses et sur les événements.»