«Ba Bong - le sorcier - montra à Chi Po les voies de l'encre ; le noir
pour les choses qui sont proches, le mélange d'eau pour celles qui
sont éloignées ; les belles teintes dont Chi Po raffolait ; et les espaces
qui restent nus, où tout est blanc, rien ne dérange, l'encre déjà pâle
s'évanouit vers le vide, distance au-delà de la distance, incalculable,
profondeurs dans lesquelles l'esprit de l'homme peut sombrer.»
Ce petit livre, qui prend l'air naïf d'un conte pour enfants, est aussi un
fabuleux récit d'initiation, où l'art dépasse la magie.