Voici réunies les chroniques de « CinéObs », de F. Forestier, où il aborde des sujets aussi essentiels, au cinéma, que la censure, les nanars, le bon goût, les cons, les « Hot d'Or », les remakes, le cul, Marine Le Pen (sans qu'il y ait un rapport avec le terme précédent), la folie des stars, le Botox, Jean-Luc Godard.
Daubes, nanars, bouses, films nazes et acteurs nuls : la critique de cinéma est devenue un métier super top dur. C'est la mine : il faut se taper des âneries atomiques, interviewer des types qui se prennent pour Orson Welles, flatter des comédiennes qui sont loin d'être l'ampoule la plus brillante dans la cuisine, et dire aux confrères critiques qu'ils sont géniaux. Il y a de quoi être agacé.
François Forestier, auteur de deux bibles des nanars, laisse libre cours à sa mauvaise humeur. Depuis le remake musical des « Misérables » où Jean Valjean brâme qu'il est malheureux aux galères, jusqu'aux toiles de Sylvester Stallone vendues aux enchères, en passant par les films pornos du Vatican et les interventions des ultracathos de Civitas sur la censure, voici un petit panorama jouissif de la connerie au cinéma.
Il y a du boulot, notez.
Des comités de censure aux Festival de Cannes, des stars oscarisées au métier de critique, sans oublier l'Argent, le Sexe, les effets spéciaux, Spielberg, Scarlett Johansson, Ozon, ou Rohmer... rien, ni personne n'échappe à la plume incisive, au style corrosif et à l'humour devastateur de l'un de nos plus talentueux critiques de cinéma. Un chroniqueur «agacé», réputé pour le traitement littéraire des monstres sacrés dont il fait toujours un portrait très documenté.