Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Ce que Paul Boisseau appelle “une modeste contribution au patrimoine local” apparaît, au-delà de sa diversité et de sa richesse, comme chargé de deux messages fondamentaux. Le premier est qu’outre le discours historique, qui allie dans une savante construction analyse et synthèse, la connaissance du passé peut prendre cette forme de touches juxtaposées qui caractérise la peinture impressionniste, mais aussi une large part de la culture d’aujourd’hui, cinématographique, télévisuelle ou romanesque. En ce sens, son travail est exemplaire dans la longue quête aux documents, en particulier à la carte postale ancienne qui acquiert aujourd’hui ses lettres de noblesse pour l’historien et le pédagogue, lesquels peuvent y découvrir et y montrer l’évolution d’un site ou d’un paysage architectural. Le second est l’affirmation du patrimoine local, non pas seulement pour lui-même, mais comme trace d’un passé historique qui a marqué chaque commune de son empreinte. La connaissance de ce patrimoine, qu’il soit écrit ou bâti, contribue à rendre à chacun une parcelle de ces racines qui lui manquent aujourd’hui, dans un monde uniformisé par la technique. Elle permet aussi de donner à ce patrimoine sa juste valeur par rapport à son contexte, de le relativiser et, par suite, de lui donner sa signification réelle, élément essentiel de sa sauvegarde et de sa mise en valeur. Mais l’affirmation du patrimoine local va plus loin encore : pour peu que l’on sache y lire les traces du passé — Paul Boisseau s’emploie à nous y aider pour Fromentières — - il apparaît très vite que l’histoire ne s’est pas faite forcément ailleurs et que chaque commune de France en conserve l’image sur son sol ou dans ses archives : la guerre scolaire n’est pas uniquement affaire de lois ou de décrets parisiens, elle a sa réalité sur le terrain ; la société de tir de Fromentières procède de l’idée de revanche et de la préparation à la guerre de 1914-1918 ; l’inventaire du 10 mars 1906 est l’épisode local d’un des conflits majeurs de la troisième République. Et cette vie quotidienne, restituée par les témoignages contemporains, patiemment et passionnément recueillis par Paul Boisseau, c’est le tissu profond de l’histoire nationale. Jacques Salbert