De quelle manière continuer à regarder l'œuvre de Claude Monet, depuis notre présent tragique, celui d'un « champ de ruines à l'approche d'un possible anéantissement » ? Telle est la question que pose Stéphane Lambert, dans l'espoir d'entrevoir « dans la noirceur d'autres nuances que pure noirceur », de renouer peut-être avec une intimité perdue, divine, en se laissant absorber par le « gouffre lumineux » des Nymphéas.