Comment devenir William Kentridge : si un tel titre ne se lit pas comme une question il ne s'entend pas pour autant comme celui d'un recueil de préceptes sur les créations foisonnantes de William Kentridge. Aucune leçon, ici, de la part de Gérard Macé. C'est bien, tout au contraire, en regard de cette oeuvre si singulière où se mêlent les ombres de Méliès, les échos d'une flûte enchantée, ceux d'une fanfare aux allures de danse macabre et les pas grotesques d'un roi nommé Ubu, une invitation à la liberté, au pas de côté ; à n'en faire, finalement, « qu'à sa tête, et à voler de ses propres ailes ».