Entre son commentaire des épîtres pauliniennes et de l’épître aux Hébreux et avant celui qu’il donnera des Evangiles, Jean Calvin, dans sa volonté de commenter tout le Nouveau Testament, s’intéressa à cinq des sept épîtres catholiques : Pierre 1, Jean 1, Jacques, Pierre 2 et Jude. En suivant l’ordre des péricopes, il commence habituellement par l’examen du vocabulaire, du sens des mots grecs, en commentant les traductions (Vulgate, Erasme) et en s’attachant aux cas (grammaire). Dans un deuxième temps, il étudie le contenu, paraphrasant et analysant, comparant à Paul, soulevant des interrogations et offrant un Respondeo (dialectique). Enfin, il conclut par la formule Summa est, qui se termine par une exhortation (rhétorique), saisissant le texte pour s’opposer aux arrêts du Concile de Trente sur l’ambiguïté des Ecritures et sur la notion d’élection par les mérites.