Au cours de sa carrière militaire et mondaine, Saint-Évremond fréquente les principaux personnages dont il brosse ici le portrait : Condé, Turenne, qui furent ses chefs ; le duc de Candale, Fouquet, ses protecteurs ; le duc de Beaufort, le comte d'Olonne, Ninon de Lenclos, la duchesse de Mazarin, ses proches amis.
Saint-Évremond excelle dans cette forme brève. Évoquant aussi bien les qualités de ces personnages célèbres que les événements de leur vie privée et publique, il sait l'art de les rendre à la fois proches et attachants.
Sur le mode de l'échange privé et amical de la conversation, Saint-Évremond livre à travers ces portraits une réflexion empreinte d'humanisme, née de l'expérience vécue, qui sait faire goûter la saveur des actions et la valeur des hommes.