Pour éviter le sentiment d'étouffement, et l'impression d'être sans cesse empêchés, retrouver le sens de l'action utile et collective.
Répondre à l'urgence de l'action par la force du collectif, et non par la prise de décision unilatérale.
Renouer l'individuel avec le collectif.
À l'évidence, nous étouffons collectivement dans cet édifice qu'est la " société française ". Nous ne sommes pas bloqués de l'extérieur, mais bien empêchés de l'intérieur.
C'est pourquoi nous avons besoin, sur tant de questions cruciales – santé, environnement, école – d'inventer d'autres façons de penser et de faire. Comment y parvenir ? En décloisonnant tous les mondes qui ne se parlent plus, pour faire naître un langage et des projets communs. Les crises que nous avons traversées nous montrent que cela est possible. Encore faut-il débattre moins des questions de principe que des choix concrets, et faire la preuve que la liberté individuelle ne s'oppose pas au sens de l'intérêt partagé. Cet aller-retour entre l'individu et le collectif, entre les principes et les réalités, est la clef pour nous remettre en mouvement.