Il faut imaginer ces textes comme deux temples ouverts aux quatre vents. Des tourbillons de cendre s'exhaussent au milieu des marbres brisés. Au loin on entend des prières psalmodiées dans des langues devenues incompréhensibles. Une croix a été élevée près d'un autel dédié au culte du « dieu inconnu ». Sur une marche est assis un monstre mi-homme mi-taureau, ou bien un vieux marin rame à l'épaule. Il semble fatigué, autrefois redoutable le voilà inoffensif, asservi par la mélancolie - et pourtant en vous voyant il se lève, il vous appelle, il essaye de chanter.
- J'aime, dit-il. J'ai aimé.