Le volume de 1597 contient la suite des événements, et des découvertes documentaires. Parmi les premiers, Henri IV achevant sa guerre contre l’Espagne par la reprise d’Amiens. Devant cette ville se retrouvent tous les amis du roi : il n’y manque que les protestants. Mais les alliés des Pays-Bas font merveille de leur côté, et le roi emporte enfin le morceau ! Ce qui déclenche l’effondrement de l’Espagne, dont le roi, Philippe II, est très malade, et décide le pape à se réconcilier avec le roi de France. Le traité de Vervins et l’édit de Nantes se profilent à l’horizon. — Parmi les nouveautés : la grande et belle édition des Poemata de Bèze, grâce à la générosité des Zastrisell, grands seigneurs de Moravie. Grâce au fait que l’empereur Habsbourg est pris par la guerre contre les Turcs, les protestants de Silésie et de Moravie sont à leur apogée. Ils peuvent envoyer leurs enfants à l’Académie de Genève. On découvrira aussi l’esquisse d’une réponse de Bèze à Jean de Sponde, au sujet des marques de l’Eglise. Et aussi le texte d’une de ces Tabellae inconnues de Caspar Peucer, celle sur la Justification. Du nouveau aussi sur ce compositeur de musique auvergnat et lyonnais, François Gras, dont on ne connaissait guère que le nom. Enfin et surtout, ce qui fut le coup de tonnerre de 1597 : les jésuites faisant courir le bruit de la mort de Bèze se convertissant et entraînant toute la ville de Genève dans son abjuration ! La riposte, qui prit la forme d’une brochure connue sous le titre de Beza redivivus, se trouve intégralement publiée dans ce volume.,