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Ein erschreckendes Bild über die Unterwanderung einer postdiktatorischen Gesellschaft, die sich auch heute noch nicht aus dem Griff ihrer Peiniger befreien kann.»Der Geheimdienst Ceausescus, die Securitate, hat sich nicht aufgelöst, sondern nur umbenannt in SRI (Rumänischer Informationsdienst)«.Erst zehn Jahre nach Einrichtung des rumänischen Pendants zur »Gauck-Behörde« und zahlreichen zermürbenden Anfragen und Bittgesuchen erhält Herta Müller Einsicht in ihre über 900 Seiten starke »Securitate-Akte« und muss feststellen, dass man diese in den vergangenen Jahren nicht nur frisiert, sondern regelrecht entkernt hat. Über die Schikanen, mit denen man sie in den siebziger Jahren beispielsweise zur Mitarbeit für die Securitate zu zwingen versuchte, lässt sich in den manipulierten Unterlagen über »Cristina« nichts mehr nachlesen.Eindrucksvoll beschreibt Herta Müller, wie sie und ihre Freunde selbst heute noch bei Besuchen in Rumänien vom SRI, dem heutigen rumänischen Geheimdienst, überwacht und in ihrer Bewegungsfreiheit eingeschränkt werden.