« Sur la table de Noël s'était invitée l'absence »... L'automne et l'hiver s'enchaînent, malmenant la nature, lui conférant cependant une inégalable beauté. La poète se souvient avec mélancolie du charme bienvenu de ces hivers d'enfance où la neige venait illuminer le coeur en souffrance. De nouveau, le deuil a frappé, l'enfant n'est plus... Le coeur meurtri demeure insensible aux beautés des paysages d'hiver.
La narratrice partira se réfugier dans une maison d'Auvergne, une vieille demeure au charme indéniable, fatiguée elle aussi par les ans et dont elle s'évertuera à panser les blessures. Dans ce confort relatif, près de la cheminée, elle retrouvera une paix inespérée la confortant dans le désir de renaître au présent.