C'est dans une sorte de conte philosophique que nous entraîne le héros de ce roman. Albert Petrus aurait tout pour être heureux, sauf qu'il lui manque une patrie. Issu d'un milieu cosmopolite, polyglotte, nulle part il ne se sent chez lui. Il part à la recherche du pays de ses rêves, de la terre où il aurait aimé naître, grandir, avoir ses racines, sa famille. Il le trouve enfin : c'est la Chine.
A son retour, ébloui par ses découvertes, déjà tout imprégné de coutumes orientales, c'est un autre homme qui apparaît. Il a si bien revêtu l'aspect, adopté la mentalité d'un Chinois qu'il ne se retrouve plus dans sa vie et ses activités quotidiennes. Ses nuits se peuplent de rêves étranges, inquiétants.
Dès lors et d'une péripétie à l'autre, son imagination s'égare, part à la dérive. Petrus se découvre l'héritier d'une lignée de mandarins, un lettré voué à la recherche de la sagesse... Mais il n'a pas complètement perdu pied. Une dernière bouée de sauvetage lui sera lancée.