Faisant le bilan de trente années de voyages, Tristan Savin se rend compte que ses destinations ont toutes été guidées par un espoir secret : retrouver la paix et la sérénité du Paradis perdu. Outre l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal, cette terre, il en est convaincu, accueillait alors de nombreux végétaux qui, par leur verticalité, indiquaient la direction à suivre.
Au cours de ses pérégrinations aux quatre coins du monde, l’auteur n’a eu de cesse de retrouver ce jardin de l’enfance de l’humanité. Cette quête spirituelle l’a conduit au Mexique, en Afrique, en Indonésie, en Amazonie, à Bornéo et dans les îles du Pacifique. Chacun de ses périples dans les dernières forêts vierges de la planète lui a permis de renaître, de retrouver l’émerveillement. Conquis par la beauté d’un monde sauvage, peuplé d’animaux en liberté, où chaque créature a sa place, il y a cultivé sa terre intérieure.
Tristan Savin croit à l’esprit des lieux. Né dans un massif boisé des Vosges, au milieu des lacs, des rivières et des cascades, il s’est installé il y a quelques années en Bretagne pour retrouver cette complicité avec la nature. Dans ce cadre en vert et bleu, il médite sur cette fraternité avec les arbres. Il nous offre ici cette méditation en partage.