Entre la carte et le territoire, entre le réel et sa perception,
il y a toujours un autre monde probable, un potentiel utopique,
un réservoir d'imaginaire ; si le peintre ou l'écrivain a
tenté la représentation à l'échelle 1/1 de notre monde que les
siècles se sont efforcés d'abîmer, c'est au lecteur ou au spectateur
qu'il appartient d'en explorer les ruines, d'en retrouver
les contours, c'est lui et lui seul qui peut réécrire ou redessiner
l'archipel des possibles.
Invitation à explorer l'oeuvre de nombreux peintres et écrivains,
de Vermeer à Kirkeby, de Stendhal à Julien Gracq et W.
G. Sebald, Dans les ruines de la carte propose une réflexion audacieuse
sur les liens entre peinture, littérature et géographie
de l'âge classique à l'ère du numérique.