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Von der Schnecke bis zum Weißen Hai: Weltweit statten Forscher Tausende von Tieren mit Sendern aus, um sie per Satellit und am Computer zu kontrollieren, die Ergebnisse sind auf den Facebook-Profilen der einzelnen Tiere einsehbar. Was wie Science-Fiction wirkt, ist längst Realität: Weltweit arbeiten Forschungsinstitute wie das Max Planck Institut mit Hochdruck an einer möglichst lückenlosen digitalen Erfassung der Tiere, um ihre Fähigkeiten für den Menschen nutzbar zu machen. Doch in Zukunft werden nicht nur Wasserschlangen vor Tsunamis und Bergziegen vor Vulkanausbrüchen warnen, mit dem Internet der Tiere wird sich auch unser Verhältnis zur Natur radikal wandeln. Bleibt von der umherschweifenden Naturerkundung bald nur noch der Blick aufs Smartphone? Brauchen Tiere ein Recht auf Datenschutz, um vor Wilderern bewahrt zu werden? Gerät das gesamte Tierreich zum weltumspannenden Kontrolllabor? Entgegen kulturpessimistischer Bedenken sieht Pschera im Internet der Tiere die Chance auf einen neuen Dialog zwischen Mensch und Natur.