À l'instar de Paul Verlaine qu'il admirait tant, Émile Verhaeren n'a pas seulement été un très grand poète, mais en outre un essayiste remarquable. Ses essais, ses études et ses articles restent toutefois mal connus, à l'exception sans doute de son livre sur James Ensor publié en 1908.
Dans le présent volume figurent en majorité les articles les plus pénétrants de ceux qu'il a consacrés dans L'Art moderne à ses pairs, de Charles Baudelaire qu'il n'aura pas eu la chance de connaître à son compatriote Georges Rodenbach, né comme lui en 1855. La justesse de ton de chacun de ces textes de circonstance est d'une étonnante actualité.