Connu en Europe dès le XVIe siècle, le papier peint chinois est plus largement importé après la création
des Compagnies des Indes en Angleterre, en Hollande puis en France. Vendus sous formes de feuilles, de paravents ou d'éventails, les papiers peints chinois sont fabriqués dans différentes sortes de qualités de papier : à base d'écorce de bambou, ou d'autres arbres tels que les mûriers, ormes et cotonniers. Richement illustré, cet ouvrage analyse et explique les motifs de ces papiers : ornementaux, décors de fleurs, figures et d'oiseaux. Il met en évidence une production chinoise dédiée à l'exportation vers l'Europe qui l'apprécie pour son exotisme et son pittoresque. En étudiant les circuits commerciaux, les coûts et les usages, Stéphane Castelluccio nous livre ici une étude passionnante sur ces papiers et retrace leur parcours, depuis les lieux de production situés à Nankin et Canton, jusqu'aux résidences royales dans lesquelles il connaissent une grande vogue au XVIIIe siècle.