Un roman inquiétant jusque dans la perfection de son style.
La Vanguardia
Andrés Oribe est un artiste blasé qui a décidé de se retirer du monde. Il a cependant laissé, dans un café, six cahiers à l'attention d'un jeune étudiant à l'Ecole de Cinéma, comme un semblant de testament : l'histoire de Céleste - une fille des bidonvilles de Buenos Aires - qui deviendra, à Berlin, la maîtresse d'un magnat russe.
Avec Elisa, sa camarade et future fiancée, l'étudiant part à la recherche d'Oribe et décide d'en faire la trame de leur premier film. Un jour, leurs passés se croiseront... Peut-être revivront-ils alors dans le monde d'Oribe et s'approprieront-ils les histoires d'un homme qui, coûte que coûte, a eu besoin de laisser une trace de son passage sur terre ?
Que faire d'une histoire dont on a hérité et faut-il, pour la sauver de la pesanteur du passé, lui insuffler une passion nouvelle, en donner une version différente ? Ou devrait-on plutôt suivre les conseils d'Oribe : vivre l'instant présent, fuir le passé, et ne jamais revenir là où on a été heureux, ne jamais revoir ceux que l'on a aimés autrefois.
« Légèreté, rapidité, exactitude, visibilité, multiplicité... Les fameuses propositions d'Italo Calvino pour le nouveau millénaire vont comme un gant à l'oeuvre littéraire d'Edgardo Cozarinsky. »
Les Inrockuptibles
« Dans De l'argent pour les fantômes, l'écrivain et cinéaste Edgardo Cozarinsky nous présente une histoire éclatée, racontée par des personnages-témoins d'un " amour fou " qui voyage de pays en pays. On n'est pas certain du dénouement, qui laisse l'oeuvre ouverte et le lecteur hypnotisé pour longtemps. »
El Día (La Plata)
« Dans De l'argent pour les fantômes, Edgardo Cozarinsky efface à nouveau les limites entre les genres littéraires et entame un dialogue avec un Buenos Aires qui n'existe plus. Chaque livre de Cozarinsky est un objet irremplaçable, pour son
art de la périphrase, le triomphe du mot sur la malice et les feux d'artifice. »
La Nación ADN Cultura