C'est aux «levers de l'Aurore» que nous
convie ici María Zambrano, à cette «fête
inaugurale» du jour qui, depuis les premières
cosmogonies jusqu'à Nietzsche, en passant
par les grands mystiques espagnols, nous
rappelle chaque matin l'intact des commencements,
dont on retrouve la trace dans les
aurores du geste ou de la parole, et qu'il faut
nous remémorer pour que la vie commence.