Dans les pas de cheminements critiques familiers (Calvino, Derrida, Rancière) les auteurs du présent volume interrogent les rapports entre "monde écrit" et "monde non écrit", cherchent à définir la puissance d’agir d’une œuvre littéraire ou artistique à partir d’une pensée des "bords". Les contributions travaillent toutes sortes de cadres débordés : la langue (à traduire), le livre (à jouer sur scène ou lire dans la rue), le genre, la classe, la race (au sens politique). Une attention particulière est prêtée aux débordements du récit contemporain, dans une perspective de poétique historique.