ÉGLÉ.
Viens, Iris, descendons dans ce bois spacieux (2) ;
L’air est toujours brûlant, quoique l’astre des cieux
De ses derniers rayons éclaire notre sphère,
Fleurs, plantes, arbrisseaux, tout se flétrit, ma chère.
Laissons-là nos brebis ; deux limpides ruisseaux
Murmurent dans ces prés, et de leurs petits flots
Caressent mollement leurs sinueux rivages.
Allons au bord de l’eau goûter ces doux ombrages.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.