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Untergang eines KleinbürgersIn gut zwei Wochen, bis zum 21. September 1944, schrieb Fallada seinen persönlichsten Roman nieder. Zu der Zeit lebte er auf richterlichen Beschluss für dreieinhalb Monate in der Strelitzer Landesanstalt. Vorangegangen war ein Streit mit seiner geschiedenen Frau, bei dem Fallada einen ungezielten Schuss aus seinem Terzerol abgab. "Solange ich schreibe, vergesse ich die Gitter vor dem Fenster", teilte er seiner Mutter in einem Brief mit. Umgeben von kranken Kriminellen, Wärtern und Pflegern, selten ungestört, schrieb Fallada nicht nur den Roman, sondern noch fünf Erzählungen und seine Sicht auf die Nazizeit nieder. Um das Manuskript zu schützen, tarnte er es durch Unleserlichkeit: fertige, eng beschriebene Manuskriptblätter stellte er auf den Kopf und schrieb in den Zwischenräumen zurück. Mitunter wiederholte er den Vorgang, so dass die Seiten wie mit einer Geheimschrift bedeckt erschienen. In monatelanger Entzifferungsarbeit wurde der Roman nach Falladas Tod im Aufbau-Verlag rekonstruiert. In dieser Fassung erschien er als Lizenzausgabe 1950 im Rowohlt-Verlag, 1953 im Aufbau-Verlag."Ein zeitloses Dokument über die Abgründe einer Sucht." Nürnberger Nachrichten"Indem Hans Fallada das Leiden Sommers beschrieb, legte er auch Zeugnis von sich selbst ab." Der Tagesspiegel