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Lieber wäre sie ins tiefste Wasser gegangen, als zu ihrer Niederkunft ein Gebärhaus aufzusuchen – so gab die wegen Kindsmordes verdächtigte Dienstmagd Elisabeth Gunkel 1864 zu Protokoll. Wegen dubioser und oft tödlicher Experimente von den Schwangeren zwar gefürchtet, blieben die Geburtshäuser für viele der unter finanziellem oder moralischem Druck stehenden unverheirateten, verlassenen oder verarmten Frauen doch oft einziger Zufluchtsort. Die Autorin beleuchtet anschaulich das dynamische Wechselspiel der am Medikalisierungsprozeß der Schwangeren beteiligten Systeme: Staat, Justiz, Kirche, Wissenschaft und traditionale Lebenswelten. So entsteht ein lebendiges Bild vom alltäglichen Leben ungewollt Schwangerer im 19. Jahrhundert, von ihren Ängsten, Hoffnungen, ihrer Verzweiflung und auch ihrem Widerstand gegen eine Umwelt, in der sie wenig reale Chancen für sich erkennen konnten. Unveränderter Nachdruck