Des jours d'une stupéfiante clarté
Allongé au pied d'un chêne, Theo contemple le ciel. Lorsque le jeune homme ferme les yeux, il revoit la silhouette élancée de sa mère, entend ses soupirs d'émerveillement devant la beauté des églises qu'elle vénérait tant. Ces souvenirs-là, Theo les a chéris pour affronter l'horreur, l'ignominie des camps. La guerre est finie désormais. La tête haute, il reprend la route et marche vers son destin.
« On peut assassiner les corps mais pas l'âme, voilà ce que nous avons appris dans les camps. »