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600 Jahre nach seiner Gründung war das Osmanische Reich am Ausgang des 18. Jahrhunderts kaum mehr als der Schatten seiner selbst. Über den "kranken Mann am Bosporus" spottete Russlands Zar Nikolaus I. und gemeinsam mit England und Frankreich betrieb er dessen Ausbeutung. Im deutschen Kaiser Wilhelm II. fand Sultan Abdülhamid II. allerdings einen treuen Gönner und Beschützer. Auf türkischer Seite wurde Jungtürke Enver Pascha zum wichtigsten Bindeglied deutsch-türkischer Freundschaft. Nach der Entmachtung der Sultane festigte er als Militärattaché in Berlin die Bündnis-Beziehungen. Preußische Offiziere und deutsche Waffen sollten dem zerfallenden Reich neue Kraft verleihen. Auch nach seinem Aufstieg zum Kriegsminister blieb er dem inoffiziellen Bündnis treu, das die Spannungen der europäischen Großmächte am Abend des Ersten Weltkrieges weiter verschärfte. Hakan Gökpinar bemüht sich nach einem Jahrhundert der Legendenbildung um eine zeitgemäße Beurteilung der Rolle Enver Paschas in den deutsch-osmanischen Beziehungen. Wie bildete sich Envers positive Haltung gegenüber Deutschland heraus? Steckte eine Liebesaffäre in Berlin dahinter? Wie realistisch waren seine Pläne zur Rettung der osmanischen Territorien? Und: Hat Deutschland Enver Pascha einseitig ausgenutzt oder war dabei, die Türkei zu germanisieren?