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Von Thukydides an bilden Grausamkeit und Geschichte ein unzertrennliches Paar. Doch was treibt uns dazu, zu foltern, zu schänden, zu töten? Was ist geschehen, wenn »man nicht länger ermisst, was man liebend gewinnt, was man hassend verliert«? Vor allem aber: Was sind uns angesichts dieser Geschichte heute die Werke der Barmherzigkeit aus dem Matthäus-Evangelium? Der Erzähler erforscht die Erinnerung der einstigen Erbfeinde Deutschland und Frankreich. Seine unorthodoxe Methode: Er befragt nicht nur die Literatur, er geht tiefer und folgt der Geschichte bis hinein in die Körper deutscher Männer. Hier erst findet er, was Geschichte sinnlich erfahrbar macht. Was über Generationen tief in uns eingebrannt ist, beginnt plötzlich aufzuflammen. Die Grauen der Vergangenheit werden wach, werden spürbar, werden wirksam. Trost sucht der Erzähler in der Malerei Caravaggios, die der Wirklichkeit oft mehr Realität abringt. Er flieht nicht in das Refugium der Kunst, er trägt sie zurück in den Alltag: Er überträgt ihre erotische Dimension auf die Körper seiner Liebhaber, sieht in ihnen auch die Enthauptung Johannes des Täufers oder den Ungläubigen Thomas, oder den »verletzten Körper eines Heiligen«. Riboulet zeigt, wie es gelingen kann, den schmalen Grat zwischen Eros und Thanatos mit historischem Bewusstein und erotischer Hingabe zu erkunden. Mit subtiler Kraft seziert der ebenso scharfsinnig analysierende wie sinnlich empfindende Autor die historisch aufgeladenen Körper, dass es uns durch Mark und Bein geht.