Futur Nobel de littérature, le Premier ministre britannique prenait un soin de styliste à l'écriture de ses discours de guerre. Au plus noir de la bataille d'Angleterre, chaque mot devait porter, frapper.
Le génie de Churchill, c'est beaucoup plus qu'un sens permanent de la formule. C'est une métrique incomparable, une musique et cette voix, qu'on croit entendre, rocailleuse, emmélée, essoufflée ; six ans durant, elle a incarné la résistance des Alliés. Le lecteur trouvera rassemblé ici le meilleur des discours de guerre de Churchill, indisponibles en français depuis la fin des années cinquante.