Il dirigea l'impitoyable guerre sous-marine, puis succéda à Adolf Hitler.
Ses mémoires constituent un document capital...
Karl Doenitz sert comme commandant en chef des sous-marins (Befehlshaber der Unterseeboote) de la Kriegsmarine pendant la IIe Guerre mondiale. Sous son commandement, la flotte des U-boote participe à la bataille de l'Atlantique. Adolf Hitler désigna par testament l'amiral Karl Doenitz comme son successeur à la tête du IIIe Reich et devient pendant vingt jours président du Reich dans le gouvernement de Flensbourg.
Condamné lors du procès de Nuremberg pour crimes de guerre, il passe dix ans en prison pour sa participation à la guerre sous-marine illimitée menée par l'Allemagne.
Ce livre est un témoignage pour l'histoire de cet homme qui s'est retrouvé à la pointe de la bataille de l'Atlantique, décisive pour la suite de la guerre. C'est un témoignage précis, qui tente de défendre son point de vue face aux accusations qui lui ont été portées au procès de Nuremberg en particulier sur le respect des lois de la guerre, dans la récupération des naufragés et des prisonniers des bâtiments coulés par les sous-marins.
« Éduqué selon des règles morales étrangères à la politique, Doenitz est devenu l'image même du chef de guerre possédant le sens élevé du devoir. Il l'assumera jusqu'au bout. Dans le chaos de la défaite, il ne dérobera pas à la succession d'Hitler. Dernier chancelier du Reich, c'est lui qui donnera l'ordre de capituler » (présentation de l'éditeur allemand).
« Il faut s'éloigner de l'idée qu'il était simplement un chef capable faisant de son mieux pour l'effort de guerre, un apolitique. Celte idée est complètement fausse. Doenitz était le plus fanatique des responsables nazis au sein des États-majors. Hitler avait bien reconnu ce fait (...) Si les réflexions politiques de Doenitz sont à prendre avec tout le recul nécessaire, les descriptions de la guerre sous-marine fourmillent de détails... à lire cependant à l'aune du national-socialisme, c'est-à-dire d'une Kriegmarine au-dessus de tout reproche, seulement composée de preux chevaliers des mers » (Ian Kershaw, historien britannique).