« J'ai fait Le Signor Spartaco seul, mais je considère tout de même qu'il s'agit du premier album de ma « Trilogie Kramsky », car son étrangeté doit beaucoup à la folie contagieuse de mon ami Jerry, C'est pourquoi j'ai toujours associé Doctor Nefasto et Labyrinthes à cet album fondateur. J'ai directement puisé certains de ces images tracées au trait fin, léger, dans mes carnets de dessins automatiques, sur lesquels Kramsky a laissé dériver son imaginaire. Puis nous avons eu envie de confronter les différents styles qui s'étaient succédé. Et, paradoxalement, la ligne fragile parvint à détruire la ligne claire, si solide en apparence. Le rêve l'emportait, une fois de plus, sur le réel. »