Chez Ford, il n'y a que des anges et
des démons unis les uns aux autres
par leurs contradictions. L'auteur n'a
pas peur de lâcher ce qui pourrait
détruire les liens sociaux et familiaux en
fourbissant les armes de ces jeunes
gens, les armes de la subversion. Quitte
à virer au cynisme, ce romantisme des
temps élisabéthains, quitte à ne servir
que des causes désespérées, pour la
noblesse de l'échec. Mais un bourbier
qui engendre une telle tragédie ne peut
être dédouané. Et le malheur passé ne
protège pas du malheur à venir.