Imaginons.
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, revient de l'au-delà. Il y a rencontré des Antillais et des Guyanais, avec qui il s'est lié d'amitié et qui lui ont appris le créole. Il connaît les singulières finesses de cette langue, dont il s'étonne qu'elle fut longtemps méprisée, et honteuse d'elle-même. Voilà Molière bien embarrassé. Voulant écrire une nouvelle pièce, il hésite à choisir entre le français et le créole qu'il aime également. Finalement, pour le plaisir de ses nouveaux amis, il donne, en créole, une pièce merveilleuse, qui sera plus tard traduite en français sous le titre «DOM JUAN ou Le Festin de pierre»
Et si nous traduisions en créole une pièce de Molière ?