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Leni Behrendt nimmt längst den Rang eines Klassikers der Gegenwart ein. Mit großem Einfühlungsvermögen charakterisiert sie Land und Leute. Über allem steht die Liebe. Leni Behrendt entwickelt Frauenschicksale, wie sie eindrucksvoller nicht gestaltet werden können.
Der Herbststurm brauste mit entfesselter Kraft über die Ostsee und ihre Ufer. Wie drohende Ungeheuer wälzten sich haushohe Wellen auf und ab, hin und her in stetem Wechsel. Die Bäume des Waldes, der wie eine dicke dunkle Mauer über die Dünen ragte, schwankten wie Rohre. Es war ein Wagnis, sich bei diesem Wetter im Freien aufzuhalten. Das schien jedoch der Mann, der soeben am Waldrand sichtbar wurde, nicht zu empfinden. Ruhig und sicher schritt er dahin, der Mann in Joppe und Jägerhut. Die Flinte trug er lose über die Schulter gehängt und den Feldstecher am Riemen um den Hals. Dicht bei Fuß hielt sich sein Jagdhund, ein prachtvolles Tier. Jetzt bog er rechts ab und betrat einen geraden, von Buchen umsäumten Weg, der zu einem sehr breiten schmiedeeisernen Tor führte. Dort stand ein alter Landbriefträger und versuchte, sein Fahrrad, das mit einem schweren Paket beladen war, an das Tor zu lehnen, was ihm aber nicht gelingen wollte. Im Gegenteil: Das Rad fiel um. Der alte Mann hatte alle Mühe, sich bei dem tollen Sturm selber auf den Beinen zu halten. Und als er sich bückte, um das am Boden liegende Rad aufzuheben, fuhr der Wind unter seinen Umhang, blähte ihn wie ein Segel und trieb den Alten vorwärts, geradewegs auf den Jäger zu. »Hallo, Kruska!« rief er lachend und fing den Taumelnden in seinen Armen auf. »Das hätte ich mir auch nicht träumen lassen, daß Sie noch einmal so ungestüm an mein Herz flüchten würden!« »Donner noch eins. Hat der Herr Graf einen Griff am Leibe!« stöhnte er. »Ja, Kruska, zarte Hände habe ich nicht.