Description

Ces portraits, genre négligé aujourd'hui bien à tort, sont appendus
à la cimaise selon l'humeur ou le goût de l'auteur.

Leur composition se réclame d'une semblable liberté, dans la
structure, la longueur, le contenu. Tantôt je raconte un destin,
tantôt j'ausculte des textes, ou plus souvent les deux ensemble.
Des écrivains que j'ai fréquentés au fil des années, il m'arrive de
reproduire les propos. C'est pour éclairer, toujours, le centre de
leur oeuvre.

L'unité de cette galerie ne réside en définitive ni dans les modèles,
ni dans la matière ou le format des tableaux, mais dans l'oeil du
peintre. Une certaine vision du monde, une certaine idée de la
littérature et de la beauté devraient s'en dégager.

M.M.

Quelques opinions sur l'édition de 1997 :

«Admirables pages sur Déon, sur Fraigneau, sur Gaxotte, sur Montherlant...»
Pol Vandromme, Le Nouveau Courrier de Gand

«Tout en finesse et en vigueur, avares de grands mots et d'adjectifs, ces
portraits évoquent la pureté élégante des dessins d'Ingres et nous incitent
à ce vice impuni : la relecture.» Bruno de Cessole, Valeurs actuelles

«Un panorama du XX^e siècle littéraire qui brille d'abord par l'excellence
de son style, mais aussi par la liberté de son ton. Essentiel.» Nicolas
Elders, La Libre Belgique

«Michel Mourlet est un parfait maître de maison. [...] Le menu est à
l'avenant : Portraits savoureux, anecdotes croustillantes.» Étienne de
Montety, Le Figaro Magazine