Du front de Verdun où il resta quinze mois, Arnold
Zweig tira un roman qui met en scène Werner Bertin,
artiste juif envoyé au combat et confronté à l'expérience
des tranchées, de la trahison et de l'antisémitisme.
Cette grande fresque psychologique présente des
personnages au caractère affirmé : certains évolueront
vers un nationalisme guerrier et impérialiste, d'autres se
tourneront vers le socialisme.
Au coeur de la guerre, dans un même camp, l'on voit
se côtoyer la bataille des idées et le massacre des hommes.
Arnold Zweig vivra le conflit comme un immense drame :
«Qu'est-ce donc que cette guerre ? Une gigantesque
entreprise de l'industrie de démolition, avec danger de mort
à tout bout de champ pour tous les intéressés.» Éducation
à Verdun est un des plus grands romans écrits sur la Première
Guerre mondiale.