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Jean-Claude Gillet poursuit ici son travail de description et d'analyse,
entamé il y a sept ans maintenant, sur les apports du Parti socialiste
unifié (PSU) dans la vie politique française (1960-1990). Après un
ouvrage sur les étudiants de ce parti, un sur les liens entre luttes sociales
et combats politiques théorisés par cette organisation, un consacré à la
fédération corse du PSU et un à la fédération catalane, l'auteur propose
pour la première fois une étude transversale de la praxis du Parti socialiste
unifié, de sa pensée et de son action, dans le champ de l'éducation
populaire, de la culture et de l'animation socioculturelle.
Vision humaniste, approches marxistes, acceptions anthropologiques
et ethnologiques vont se confronter dans le bouillonnement de
la fin des années soixante et de celles des années soixante-dix qui caractérise
la France à cette époque. De la contestation du festival d'Avignon
en 1968 au contre-festival de Cannes des années 70 à 78, des fêtes du
PSU (qui ont marqué du sceau de la liberté festive les dizaines de milliers
de personnes qui y ont participé pendant près de dix ans) aux
acteurs multiples qui ont constitué la base de la pensée du PSU dans
le champ (artistes, créateurs, intellectuels, élus, enseignants, responsables
administratifs, professionnels de la culture, cadres et militants
de toutes origines), l'ouvrage donnera aux lecteurs quelques clefs pour
comprendre les enjeux d'aujourd'hui dans l'interaction de la politique
et de la culture, ainsi que de la tension qui en résulte.
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