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Mariano José de Larra afirmó una vez que escribir en España era llorar. Con esta frase describía la tónica general de las penurias padecidas por quienes se dedicaban a la literatura en la España decimonónica. Sin embargo, desde finales del siglo XIX y ya de forma clara en la primera mitad del siglo XX, la situación empieza a cambiar para los autores, pues el trabajo de escritor se va a ir convirtiendo en un oficio. El presente ensayo analiza desde una perspectiva histórica y sociocultural la profesionalización del escritor. No se trata de llevar a cabo una historia de la literatura del primer tercio del siglo pasado, sino de realizar una historia del contexto económico y cultural de esa literatura. Este libro analiza no solo al autor en tanto que productor, sino cómo, con más o menos fortuna, los escritores pudieron ganarse la vida a través de distintos oficios relacionados con la escritura. Se estudia, por tanto, la vinculación existente entre el autor y los editores, la importancia de estos últimos como difusores de las obras, y la creación de asociaciones para la protección de los derechos de los autores como la SAE y la SGAE. En definitiva, se pretende ofrecer una amplia perspectiva de la irrupción del mercado en la creación artística, irrupción que en no pocas ocasiones ha conducido, inevitablemente, a una diferenciación creciente entre la literatura de alta calidad, minoritaria, y la literatura popular, entendida como producto de consumo. Raquel Sánchez García es profesora de Historia Contemporánea en la Universidad Complutense de Madrid. Especializada en la historia de la cultura, en particular en la historia del libro y de la edición, ha colaborado en la publicación dirigida por A. Martínez Martín, Historia de la edición en España (1836-1936) y escrito el ensayo Los patronos del libro. Las asociaciones corporativas de editores y libreros, 1900-1936, junto a A. Martínez Martín y A. Martínez Rus.