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Con su característico estilo socarrón y multirreferencial, que probablemente le convierte en el único autor capaz de saltar elegantemente de Metallica a Maquiavelo en apenas un par de párrafos, Chuck Klosterman aborda en esta ocasión el papel de los villanos (reales e imaginarios) en la cultura popular contemporánea y nuestra relación de amor/odio con los antihéroes, revelando lo inconsistentes, impredecibles y sorprendentemente elásticos que pueden llegar a ser nuestros conceptos del bien y del mal. ¿Qué es lo que convierte a un individuo en villano a ojos del público? ¿Por qué seguimos admirando a ciertos personajes a pesar de que hayan demostrado ser mucho peores que otros a los que detestamos? ¿Cuándo deja de ser villano un villano? ¿Por qué determinados rasgos admirados en la ficción nos resultan repulsivos en la vida real? ¿Es lícito odiar a los Eagles? ¿Es Seinfeld la telecomedia más psicopática jamás creada? ¿Qué tienen en común Ice Cube y Lars Von Trier? Morris Day y Prince, Mohammed Ali y Joe Frazier, Omar Little y Stringer Bell, Batman y Bernhard Goetz, Maquiavelo y Eazy-E, Bill Clinton y Perez Hilton, Aleister Crowley y Ozzy Osbourne, Slavoj Äiek y Jerry Seinfeld, OJ Simpson y Kareem Abdul-Jabbar, Bob Dylan y el inevitable Adolf Hitler son sólo algunos de los muchos personajes que se pasean por las páginas de "El sombrero del malo" en un singular, vertiginoso y divertido viaje al corazón de las tinieblas de la cultura popular contemporánea.