Ceci n'est pas le récit d'un voyage réalisé avec une bourse Zellidja comme les autres ouvrages de cette collection, mais l'une des multiples conséquences d'un périple ancien qu'elle permit. Donc un hommage à une aventure de jeunesse, un hommage aussi à ceux qui chaque année se lancent encore sur les routes.
Ce voyage Zellidja fut pour l'auteur un rêve éveillé et une aventure menant directement au journalisme, au métier de grand reporter, de raconteur d'histoires, de guerres et d'aventures. L'aventure au bout du monde ou bien à l'autre bout de la France: de Sarajevo ou Grozny sous les bombes, aux tribulations de l'ours brun des Pyrénées, en passant par les aventures de José Bové ou bien la fièvre créatrice de Porto Alegre.
Et ce livre, cette histoire choisie entre mille, c'est la version revue et allongée de deux longs reportages qui, pour le Journal du Dimanche, menèrent l'auteur, seul comme en 1958, sur les traces d'Alexandre Dumas qui, en 1858, lui, traversa la Russie puis le Caucase, via la Volga.
Un récit où se croisent les découvertes de Dumas partant au devant de la célébrité qui l'avait précédé et la Russie du troisième millénaire. Avec la folie de Dumas, la folie des Russes, la folie des Caucasiens et des Tchétchènes.