digressions
admettons que l'on donne à la nuit le temps d'imaginer la nuit -
que la poésie cesse de réfléchir à l'aune des anciens «critères»
- et reflète une terre
plus essentielle dont précipitée la langue
serait le don
sacrificiel
- admettons qu'il s'agisse
à la croisée d'un ciel et du poème d'un
monde sans lettres
et dès lors moins de rhétorique que d'un plus inconcret -
possible ?
énoncé
confondant
le mur l'azur l'encre la neige
: admettons qu'il soit ici question d'écrire et de vivre
autrement -