Ce livre parle d'une rencontre et d'une libération.
L'histoire de Simon Gronowski aurait dû être celle d'un enfant ordinaire. Mais il est juif.
Le 17 mars 1943, il est arrêté par la Gestapo avec sa mère et sa soeur. Le 19 avril, déporté dans le tristement célèbre 20e convoi, il saute du train et s'échappe par miracle. Il a onze ans et demi. Sa mère et sa sœur disparaissent à Auschwitz.
L'histoire de Koenraad Tinel n'est pas moins tragique. Son père était un inconditionnel d'Hitler, ses frères ont porté l'uniforme et des armes des SS, ont défendu les idéaux du Führer.
Enfants de la guerre, Simon et Koenraad porteront longtemps le poids du passé. Jusqu'à ce que Sacha Rangoni, un jeune à l'occasion d'une conférence organisée par l'Union des Progressistes Juifs de Belgique.
De cette improbable rencontre naîtra une amitié profonde dont cet ouvrage témoigne, véritable plaidoyer pour l'humanité.
De Simon, Koenraad apprendra qu'il n'a pas à porter le poids de la culpabilité de son père ; de Koenraad, Simon apprendra qu'il n'est pas nécessaire de demeurer l'éternelle victime pour honorer ses proches perdus. Le 22 septembre 2020, les universités de Bruxelles, la VUB et l'ULB, leur ont décerné le titre de Docteur Honoris Causa « pour le message d'espoir, de fraternité et de paix que vous transmettez, entre autres dans votre livre Ni victime, ni coupable, Enfin libérés. Vous êtes un exemple pour les générations futures. »
Mis en mots par Simon Gronowski, en images par Koenraad Tinel et en perspective par David Van Reybrouck, ce récit se débarrasse de tout cliché pour cibler le cœur des hommes, au-delà de toute appartenance ethnique, religieuse ou idéologique.