«Tout d'abord, [...] le docteur prit un moulage des deux sujets, et les deux moulages dressés sur deux socles furent revêtus, grâce à la photographie, des couleurs, des teintes exactes de la vie. À l'aide d'injections de paraffine chaude, faites sous l'épiderme, il pourvut le faciès un peu maigre de Baruch des rondeurs que possédait le visage de Joë; [...]. La ressemblance des deux physionomies commença à s'accuser de façon frappante.
Ses bras squelettiques retroussés jusqu'aux coudes, Cornélius travaillait avec une ardeur fébrile. Taillant en pleine matière vivante, ajoutant et retranchant suivant le besoin, c'était vraiment alors qu'il méritait son surnom de sculpteur de chair humaine.»